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L'épopée d'un grand classique

Washington DC, le musée des musées ...

Washington DC, le musée des musées ...

Salut à toi cher lecteur,

Je te livre un court article avec mes impressions sur la capitale du monde libre, si si, avant de travailler un peu plus en détail sur New-York, où je suis depuis deux jours, et qui me semble beaucoup plus riche de possibilités. J'ai donc passé quatre jours à Washington, ce qui est bien insuffisant pour y voir tout ce qui s'y trouve d'intéressant, mais où je n'aurais pas voulu rester beaucoup plus longtemps. Car Washington intimide un peu, et, belle et majestueuse à sa manière, donne beaucoup à l'Idéal américain, mais laisse peu de place à l'humain.

Washington DC, le musée des musées ...

Entre les monuments, les sites emblématiques du pouvoir (maison blanche, congrès, tous les ministères dans de grands bâtiments néo-classiques et impeccables), et les musées légendaires, il faut avouer que l'on se sent petit, et qu'on vérifie bien derrière soi si l'on a pas laissé de traces de pas sur le marbre, pour ne pas se faire engueuler !

Washington DC, le musée des musées ...

(Par exemple, il y a le siège du FBI, c'est quand même quelque chose !)

Reste qu'une sorte de séduction hiératique s'exerce (je tente l'expression, elle est audacieuse ...), et qu'on ne peut manquer d'être impressionné devant tant de solennité. Ce sont les musées qui m'ont le plus intéressé, comme je m'y attendais : le musée de l'espionnage, gadget mais rigolo, le musée d'histoire naturelle, d'histoire des États-Unis, la National Gallery, le musée d'art asiatique (et encore, il y en a une bonne dizaine que je n'ai pas eu le temps de visiter !). Pendant quatre jours, je me suis amusé, étonné, émerveillé, j'ai parcouru des kilomètres de galeries, monté et descendu des dizaines d'étages d'escalier, et j'ai fini par arriver à mes limites, à un mélange de satiété intellectuelle et de lassitude physique classique des longues journées de visites (mais cette fois à l'échelle d'une ville entière), où l'on ne parvient plus à faire les dix pas qui nous séparent du centième chef d'œuvre de la journée...

Washington DC, le musée des musées ...
Washington DC, le musée des musées ...
Washington DC, le musée des musées ...

L'expérience fut tout de même agréable et immensément enrichissante. On peut dire qu'après le luxe tapageur de Miami, la détente tropicale de Key West et la chaleur interlope de la Nouvelle-Orléans, Washington m'a offert l'image noble et sérieuse que les États-Unis veulent donner d'eux-mêmes. C'est très beau, mais c'est un peu froid ...

À très bientôt pour un post sur New-York et une nouvelle énigme !

Le Grand Classique

Washington DC, le musée des musées ...

Ps : Ci-dessus, la Bibliothèque du Congrès. C'est sublime et, en un sens, émouvant, mais pour un humble bibliophile tel que moi, aucun livre n'est disponible ... Plus grande bibliothèque de monde, je veux bien, mais si plus de bouquin sont accessibles à la médiathèque de la Madeleine, il y a peut-être des questions à se poser, non ?

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B
Dear Anthony! Always a pleasure to have a beer, talking about the world, and how to rebuild it anew. Some great ideas you always have, and amongst them the teaching of classical poetry to animals is one that struck me the most. Well, kinda blurred by the few pints we drank ... <br /> Such a hangover man! Anyway, come and sleep on my sofa again anytime! But, please, next time, don't spoil it again, for it was quite a mess to welcome the Irish prime minister with puke beetween the cushions.<br /> best regards<br /> Barack
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B
Goblins can roll on hedges. Oh, yes, we can!
L
I don't believe a word of it ! Don't tell me the Irish Premier isn't one to party ...<br /> By the way, I don't care if you're the leader of the free world, goblins don't roll on hedges !<br /> <br /> Still it was nice, can't wait to do it again !<br /> <br /> The Great Classic
Q
Après une absence qui n'est pas des moindre sur votre blog je suis content d'en reprendre son suivis assidu et d’ailleurs cette barbe me faisant penser a notre cher Robinson il me vient a l'idée que votre voyage ne comprend pas l'idée d'utiliser la fabuleuse invention du rasoir ! Cela je dois dire, vous donne une apparence d'aventurier.
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L
C'est un plaisir de te retrouver en ces pages, cher Quentin, et tu es resté un fin observateur ! C'est effectivement le look d'aventurier que je vise (même si je dois convenir qu'il y a aussi un petit côté SDF, ce qui convient par ailleurs à ma situation du moment !).
M
Je partage l'indignation de Cousin et tiens à le rassurer : je prends bonne note depuis quelques semaines des coquilles non imputables à la nouvelle orthographe pas plus qu'à l'inaccessibilité desdits bouquinS. Moi aussi je remplis quelques pages de Moleskine... et je saurai les exploiter à bon escient. Tiens, d'ailleurs, tu as le bonjour de notre inspecteur qui s'est étonné de ton absence à notre formation disciplinaire aujourd'hui !
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L
Le brave homme, j'espère que tu lui as dit qu'elle était due à mon projet d'ouvrir un club à Bondi !
M
Il faut évidemment lire "plus de bouquinS" dans le dernier paragraphe. Et ça ose faire la leçon à son cousin ... Honte Monsieur, honte !
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F
Sauf à considérer que bouquin est une sorte de concept indénombrable. Ce qui ouvre des perspectives assez drôles en terme de sens ...<br /> On ne lirait alors jamais qu'une partie du grand tout, a "piece of book", comme pourraient le dire les Britanniques. Comme si tous les ouvrages n'étaient en fait la facette d'un seul. Un maître livre qui les dominerait tous pour mieux les lier. <br /> Bien à vous, Mme ACADEMIE Françoise